Les routes se sont ouvertes, les revendications se sont calmées et la plèbe pourra désormais faire un retour sur le remue-ménage qui vient de se produire. Qu’est-ce qui s’est passé diront certains analystes, pourquoi maintenant diront d’autres, cependant, ce n’est pas faute d’avoir été prévenu, car les signaux sur la crise des impôts et le cout élevé de la vie se sont manifestés à plusieurs reprises bien avant ce mouvement.
Une crise prévisible
La montée en puissance du mouvement des gilets jaunes a certainement surpris plus d’un. Commençant par une revendication simple, les Français mécontents de leur sort se sont également ralliés à la cause pour dénoncer de multiples injustices que ce soit sur le plan fiscal ou encore le coût de la vie en général.
La surprise a été spectaculaire, car entre novembre et décembre, la braise a complètement envahi Paris, jusqu’à déstabiliser complètement les forces de l’ordre. Ceci étant, le ras-le-bol fiscal ou encore l’inflation étaient déjà criés sur les places publiques depuis longtemps, et au final, il faut dire que ce sont les responsables politiques et institutionnels qui ont expressément fermé les yeux, d’où ce désastre.
Tous les signaux ont clignoté
Clairement, le gouvernement d’aujourd’hui et celui d’avant ont décidé de faire une impasse sur les doléances sociales qui ont commencé à se manifester, timidement. Le niveau social des Français a affiché une chute nette que ce soit au niveau des salariés (salaires, chômages, etc..) et même des sans-abris.
D’autre part, les signaux macro-économiques ont également clignoté au niveau de la mauvaise répartition des budgets et de la politique publique ignorante des besoins réels des citoyens. En résumé, c’est l’ensemble de la classe politique dirigeante qui doit des explications sur ce drame survenu agressivement et en masse.