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Un projet de loi pour l’arrêt des crypto-activités en Iran

Projet de loi
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Written by Laurent Bijon

Les efforts de l’Iran dans la création d’une crypto-monnaie nationale sont mis à rude épreuve après le dépôt d’un projet de loi auprès du Congrès américain visant à y arrêter toute exploitation de la monnaie numérique. Le projet de loi vise à prévoir des sanctions à l’encontre des étrangers et des organisations qui opèrent dans la crypto-industrie . À plus forte raison, il interdit les transactions en monnaie iranienne aux citoyens et entreprises américains.

Stop aux transactions de monnaies numériques iraniennes

Un groupe de députés conduit par le républicain élu dans le Wisconsin Mike Gallagher a déposé le projet de loi en question. Dans son contenu, ils ont avancé des mesures prohibant l’Iran à créer sa propre crypto-monnaie pour qu’il ne puisse pas se soustraire des mesures économiques imposées par Washington. Toutefois, le but ultime étant de renforcer les sanctions américaines à propos de quelques activités spécifiques, mais également d’imposer des barrières quant aux institutions financières iraniennes et leurs collaborateurs.

En pratique, tout citoyen américain ou autre ressortissant étranger qui autoriserait quelconque opération de crypto-monnaies sera passible de sanctions.

Il y est précisé que :

« Les échanges associés à la crypto-monnaie iranienne effectués par un citoyen américain ou réalisé sur le territoire des États-Unis d’Amérique sont interdits. Le président Trump est plénipotentiaire des sanctions bancaires et économiques sur les contrevenants étrangers tels que l’ouverture de compte bancaire ou le blocage de toute négociation immobilière aux Etats-Unis. »

Progrès vains pour la crypto-monnaie iranienne

Les républicains ont fait d’une pierre deux coups en chargeant le secrétaire du Trésor de délivrer un rapport des progrès de l’Iran sur la création d’une monnaie numérique souveraine.

En outre, ils exigent l’évaluation des acteurs étatiques et non-gouvernementaux qui soutiennent l’Iran comme les gouvernements de la Russie, de la Chine, du Venezuela et de la Turquie.