Selon le Wall Street Journal, une centaine de projets de crypto-monnaies faisaient référence à des activités frauduleuses, de plagiat ainsi que d’improbable retour sur investissement.
Recherches minutieuses et détaillées
Le Wall Street Journal aurait téléchargé des livres blancs d’ICO d’environ 3291 crypto-projets dont les sources étaient issues de trois sites Web, à savoir l’ICOBench.com, le Tokendata.io et l’ICORating.com.
Par définition, un livre blanc est la fiche d’identification d’un projet de crypto-monnaies. Il décrit le statut de l’entreprise et les particularités techniques d’un projet qui est l’outil marketing ciblé par les investisseurs potentiels.
Les enquêteurs ont scruté au peigne fin les documents recueillis. Plus de 10 000 phrases ont été relues et analysées alors que des termes techniques et juridiques ont été volontairement supprimés pour éviter une déperdition langagière.
L’analyse a montré que 16%, soit 513 des livres blancs présentent des signes de plagiat, d’usurpation d’identité et des retours sur investissement douteux. Plus d’un tiers des projets contenaient des phrases trompeuses comme « rien à perdre, bénéfice garanti, aucun risque, bénéfice de fonds… »
Prises de mesures sévères par les organismes de réglementations
Les projets qui comportent des termes identiques ont fait l’objet de mesures sévères, et particulièrement par les organismes de réglementation des Etats et du gouvernement fédéral des États-Unis. Pour ce faire, ils ont rendu des ordonnances de cessation d’activité et de dépôt d’accusations contre les contrevenants présumés.
En août, le Wall Street Journal a démontré dans une étude que le mouvement des prix en crypto-monnaies était effectué par des groupes spécifiques de traders qui utilisent des services particuliers comme Telegram.
Source : https://cointelegraph.com/news/wsj-hundreds-of-crypto-projects-show-signs-of-plagiarism-fraud-and-improbable-returns
