La réforme Agirc-Arrco apporte son lot d’innovations, ce qui impactera directement les salariés. Qu’est ce qui a changé, et au bénéfice de qui ?
Quels apports ?
Bon nombre de salariés français ne connaissent pas les tenants et aboutissants de cette association et des effets qu’elle peut entraîner. Antérieurement, l’Arrco, exclusive à tous les salariés, et l’Agirc, dédiée aux cadres, constituaient des bases de calcul différentes pour les pensions, aujourd’hui, elles ne font plus qu’un.
Les changements ne sont pas très profonds puisque la coopération Agirc-Arrco se rapporte à une unification des procédures pour permettre un traitement plus fluide de la part des administrateurs. Au final, la fusion mêlera Agirc et Arrco en une seule procédure, aboutissant à une seule pension.
Le système de points
L’objectif de l’administration est de faciliter la procédure de catégorisation des profils et des points. Cette gymnastique sera plus subtile avec un coefficient de conversion différent. On partira donc d’un calcul basique en divisant la valeur de l’Agirc avec celle de l’Arrco pour ensuite obtenir un coefficient.
Pour les cotisants, la base de calcul change également puisque les cadres et les non-cadres devront cotiser la même valeur, à salaire égal, sans prendre en compte le statut, ce qui mettra dans la touche les cadres à bas salaires (avec la GMB, désormais supprimée).
Au final, le rapprochement des deux systèmes n’apporte aucune altération majeure pour les bénéficiaires, si ce n’est que quelques avantages comme les majorations qui héritent d’un nouveau plafond en additionnant les plafonds des deux-systèmes, pour les parents d’au moins trois enfants.
Source : (https://www.lemonde.fr/argent/article/2019/01/02/ce-que-change-la-fusion-des-regimes-de-retraites-agirc-et-arrco_5404236_1657007.html)