Économie

L’immobilier en 2019, quelques changements prévus par l’Administration

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Written by Charlotte Rousseau

Après les annonces budgétaires sur les retraites, les salaires, le commerce… le gouvernement a également prévu quelques modifications sur le secteur de l’immobilier en 2019. Loin d’être spectaculaires, ces ajustements porteront sur les APL, l’assurance emprunteur et l’investissement locatif.

Un APL qui augmente de 0,3%

immobilierL’initiative du gouvernement sur les loyers a finalement débouché sur une nouvelle aide financière…pas très conséquente. Mais avec une inflation galopante qui augmente de jour en jour, ce ne sont pas les bénéficiaires qui vont rechigner pour ces 0,3%. Par ailleurs, les APL sont considérés dans la loi de finances de 2019 et revalorisés pour 2019 et 2020.

Ce qui change, à part ces 0,3%, bien en deçà de l’inflation, c’est également le système d’attribution des APL. Le texte prévoit une attribution en fonction des revenus de l’année N (en cours) suivie d’une réactualisation trimestrielle, contrairement au système biannuel antérieur.

Une taxe sur les contrats d’assurance emprunteur

Moins jouissives, les dispositions prises par le gouvernement sur la taxation des contrats d’assurance emprunteur léseront plus d’un. En 2019, la donne change pour ceux qui souscrivent une assurance emprunteur avec une taxe à hauteur de 9%. À cet effet, la réglementation est à double tranchant au regard des marges déjà prévues par les assureurs sur les prochaines souscriptions, qui atteignent les 6%.

Un système fiscal revisité pour les non-résidents et les investissements locatifs

Apparemment, l’Etat creuse profondément le secteur immobilier jusqu’à imposer de nouvelles normes fiscales pour les investissements locatifs et les résidences secondaires. Dans une première partie, un dispositif fiscal portant sur une déduction de 12% à 21% sera établi en 2019 dans 222 communes pour ceux qui effectuent des travaux valorisés à plus de 25 %, suivi d’une mise en location.

Dans un autre contexte, ceux qui veulent vendre leurs résidences profiteront d’un allégement fiscal sur les plus-values. Par ailleurs, des conditions doivent être remplies selon les textes, dont la mise en vente pour raison de départ à l’étranger suivi d’un délai maximum d’un an après le départ après que l’immeuble ait été inhabité.

Source : (https://www.lemonde.fr/economie/article/2018/12/30/immobilier-ce-qui-va-changer-en-2019_5403717_3234.html)