Selon les analystes et les données de l’INSEE, l’inflation galopante de 2018, qui a fini par survolter la classe moyenne, impactera moins l’exercice 2019 en raison des paramètres énergétiques et de la consommation.
Pas de raison de paniquer pour 2019
Une cicatrice profonde a été taillée dans la conscience du peuple français suite à une inflation exceptionnelle touchant les 2%. Cette crise « conjoncturelle » a entamé son envol après que le pouvoir d’achat se soit nettement abaissé dû à une hausse des prix du carburant et une imposition insensible aux doléances.
D’après les données de l’INSEE, cet indice a arrêté de croître en décembre tout en enclenchant une baisse chronique jusqu’à enregistrer 1,6% sur un an. Si les produits alimentaires ont marqué cette inflation en 2018 (beurre, pomme de terre), ce sont surtout les produits pétroliers qui ont animé la rupture, entraînant le mouvement des gilets jaunes. Ceci étant, l’INSEE prévoit un tassement de cet indice pour 2019, d’autant plus que le secteur énergétique est en train de stabiliser ses variations.
L’autocorrection par l’inflation
Beaucoup de gens voient en l’inflation une bête féroce. Il est évident que la montée des prix du beurre ou des pommes de terre peut alerter les ménages, mais pourtant, l’inflation est également une technique politique pour corriger certains secteurs en crise. A cet effet, avec une inflation galopante, la société de consommation corrigera automatiquement ses besoins en termes de salaires.
La Banque centrale et l’INSEE prévoient un tassement à long terme sur l’inflation française qui frôlera même les 1% en 2019, pour progresser doucement vers les 1,4% en 2020 et 1,6% en 2021.
Par ailleurs, le cas français n’est pas isolé puisqu’en 2018, la zone euro a également touché les 1,8% en dehors des taxes sur les carburants.
Source : (https://www.lemonde.fr/economie/article/2019/01/04/en-2019-la-hausse-des-prix-rognera-moins-le-pouvoir-d-achat_5405089_3234.html)