À l’issue d’une rencontre Theresa May et Jean-Claude Juncker, le communiqué annonce un statu quo sur les accords de sortie du Royaume-Uni de l’Union Européenne. Coincée entre un parlement indécis et une Union Européenne insensible aux doléances sur le « Backstop », la première ministre du Royaume-Uni devra trouver un chemin miraculeux pour ne pas déboucher sur une sortie sans accord avant le 29 mars.
Pas d’évolution entre l’UE et Theresa May
La date butoir du Brexit approche à grands pas et il ne reste plus qu’un mois et demi à Theresa May pour négocier les bons accords avec l’UE. En statu quo, les négociations sont loin d’être signées étant donné que l’UE s’obstine à retenir le « Backstop » malgré la demande de modification de la première ministre.
Par ailleurs, à défaut de régler ce dilemme douanier, Theresa May est également acculé par un parlement britannique indécis sur les conditions de la sortie. Le dossier sera de nouveau traité à la chambre des communes le 22 janvier pour faire appel à un ajournement du Brexit, ou un deuxième référendum dans le cas où la première ministre ne trouverait pas des points d’accord avec l’UE.
Le Backstop au cœur des débats
Le goulot d’étranglement qui empêche ces fameux accords de sortie se nomme actuellement « Backstop ». Il s’agit d’un dispositif également nommé « filet de sécurité », proposé par Michel Barnier pour alléger les conséquences de séparation des systèmes douaniers de l’Irlande du Nord et de l’Irlande Britannique, au passé très tumultueux.
Dans cette proposition, l’UE convient de séparer les deux pays par une barrière douanière immatérielle, qui permettra à l’Irlande du Nord de jouir des anciennes conditions d’échange avec l’Union Européenne contrairement à l’Irlande Britannique. Cette clause est pourtant loin de satisfaire la première ministre, qui devra prendre position avant le 29 novembre.
Source : (https://bfmbusiness.bfmtv.com/monde/brexit-aucune-avancee-a-bruxelles-1628243.html)