Suite à une frénésie intraitable des grandes boîtes d’accaparer les moindres mètres carrés des centre-villes, les jeunes éprouvent de la difficulté à trouver un lieu de travail commode à leurs loyers.
Les centres-villes sont inaccessibles
L’économie peut parfois jouer des tours aux acteurs. Les entreprises s’arrachent de plus en plus les espaces où le marché est bondé, tandis que la clientèle se sert près de chez elle. Jusque-là, tout le monde tire son épingle du jeu, cependant, les employés quant à eux éprouvent des difficultés pour joindre les deux bouts entre le salaire et le loyer.
Effectivement, les grandes boîtes situées au cœur des villes rendent la tâche plus dure pour les jeunes employés, avides de trouver des postes clés mais pourtant contraints à louer des appartements hors de prix. Les solutions alternatives ne sont assez limitées quand on sait que les transports ne sont pas commodes et que les entreprises hors de la ville ne proposent pas de salaires motivants. Actuellement, les employeurs et les employés cherchent le moyen le plus efficace pour traiter la maladie localement mais cela incite les deux parties à prendre des décisions financières sérieuses.
En ville ou en zones rurales, rien ne va plus
La situation est désespérée pour de nombreux jeunes en quête d’épanouissement professionnel. Effectivement, si la solution de location près du lieu de travail ressort de plus en plus de l’utopie, la location de logement en zone rurale ne s’avère pas aussi attractive sans appui de l’employeur.
Un jeune salarié d’Air France Industries qui, depuis deux ans, arpente les longues routes de Nemours explique :
« J’ai tenu le coup parce que je veux devenir ingénieur dans l’aéronautique pour, peut-être, aller travailler à l’étranger, et heureusement que l’entreprise nous payait des indemnités kilométriques car j’avais mon véhicule à assurer », une opportunité qui se fait rare notamment.
Source : (https://www.lemonde.fr/economie/article/2019/02/03/l-emploi-des-jeunes-tributaire-de-la-difficulte-de-se-loger_5418627_3234.html)
