D’après les études rapportées par l’association française des sociétés de placement immobilier (ASPIM) et l’Institut d’épargne immobilière et foncière (EIEF), les investissements dans la pierre-papier serait en repli.
Les SPCI gardent le rythme par rapport aux OPCI
Annoncée comme un meilleur placement liquide et plus accessible aux investisseurs, la pierre-papier s’est montrée attrayante durant l’exercice 2017 qui avait enregistré plus de 5,11 milliards d’euros, soit une croissance de 19,4 %, au niveau des SPCI.
En 2018, la performance est moins flagrante bien qu’un taux de distribution moyen de 4,35% ait été enregistré.
Toutefois, la performance globale est de 5,17% pour les SPCI, tandis que les activités au niveau des organismes de placement collectif en immobilier ont nettement perdu leur vitesse de croisière.
Effectivement, les observateurs constatent une collecte de 2,14 milliards d’euros et un rendement maigre de 1,2 % pour les OPCI « grand public ».
La pierre-papier reste une meilleure alternative à l’épargne
Suite à ces contre-performances des placements immobiliers, quelque peu dégradées par la crise de l’immobilier en Europe, certains observateurs seront amenés à débattre sur leurs opportunités.
Pour Jean-Marc Peter, directeur de général de Sofidy, la pierre-papier reste la meilleure alternative d’investissement par rapport aux autres catégories d’épargnes.
Il déclare :
« Ces produits restent nettement plus rentables que les fonds en euros de l’assurance-vie et que le Livret A, et la volatilité de la Bourse n’incite pas les épargnants à aller vers les actions. »
Source : (https://www.lemonde.fr/argent/article/2019/02/14/le-ralentissement-se-confirme-dans-la-pierre-papier_5423581_1657007.html)