Un compromis a été trouvé entre la nécessité de BNP Paribas Fortis de réduire les charges et l’engagement des syndicats à soutenir la cause des salariés: suite aux négociations, la filiale belge a convenu de procéder au licenciement de 800 à 1000 personnes sur une base volontaire dans les trois ans à venir.
Des négociations fructueuses
BNP Paribas, la filiale belge de la banque française qui emploie actuellement plus de 13 000 personnes, a conclu des accords avec quatre syndicats du pays (Setca-BBTK, la LBC-NVK et la CNE-GNC) sur son plan de licenciements. Ces nombreux arrangements entre les acteurs sociaux et la banque serait une prolongation de la convention collective de travail (CCT) “Garantie d’emploi”.
Ce résultat est le fruit de négociations longues, mais constructives avec les partenaires sociaux, qui ont toujours fait preuve d’une grande compréhension des défis auxquels notre banque est confrontée, tout en accordant une attention particulière aux conséquences pour les collaborateurs », souligne la banque.
Suite à ces négociations, BNP Paribas Fortis s’engage à ne pas effectuer des “licenciements secs” via des « des mesures étendues permettant un accompagnement d’une fonction vers une autre, des garanties financières importantes en cas de perte d’emploi et des formules de mobilité externe sur base volontaire pour 800 à 1.000 collaborateurs, dans le cas où une solution interne ne pourrait pas être trouvée. »
Des réformes et plus de 2 500 emplois
Dans son programme de réductions des effectifs, autre les départs volontaires, la banque ne remplacera pas les départs naturels (retraites, démissions etc) qui se comptent au nombre 400 à 600 par an. En tout, approximativement de 2 500 emplois seront supprimés d’ici fin 2022.
Il est également question d’une réforme de temps de travail des employés qui travailleront un peu plus pour un même salaire, selon la banque qui a réussi à faire fléchir les syndicats sur ce point sensible.