Face à une sortie européenne qui ne trouve pas encore d’accord, et une chute chronique des activités économiques, la Grande-Bretagne souffre aujourd’hui d’une paralysie issue des barrières commerciales. D’après les études de la Banque d’Angleterre, la croissance prévue plafonnera à 0,2% pour les trois premiers mois de l’exercice 2019.
La plus faible croissance depuis 6 ans
Alors que Theresa May s’efforce de trouver une issue à la crise du Brexit, qui est prévue le 29 mars, aucun accord de sortie n’est prévisible aux dépens de l’économie nationale. Les entreprises souffrent d’une paralysie des activités étant donné qu’aucun accord de transition n’ait été signé jusqu’à aujourd’hui alors que les barrières commerciales commencent à peser.
D’après la confédération de l’Industrie Britannique (CBI), la croissance enregistrée ces trois derniers mois reflète le plus faible score des 6 dernières années. L’indice de mesure des activités dans le secteur privé aurait chuté de -3 points en février par rapport à janvier, soit un niveau similaire à celui de 2013.
Les termes du Brexit à l’origine de la crise de la croissance
« De plus en plus d’entreprises freinent sur les investissements et les décisions du quotidien deviennent de plus en plus problématiques », déclare Rain Newton-Smith, économiste en chef de la CBI.
Dans cette perspective, les entreprises peinent à définir leurs stratégies en fonction des conditions, encore floues, du Brexit alors que l’économie ne peut attendre ces accords pour progresser.
A cet effet, la Banque d’Angleterre ne prévoit qu’une faible croissance de 0,2% au maximum pour 2019 avec ou sans accord de sortie signé avec l’Union Européenne.
Source : (https://www.latribune.fr/economie/international/grande-bretagne-la-croissance-des-entreprises-au-plus-bas-809390.html#xtor=AL-13)