Économie

Henry Buzy-Cazaux dénonce la bataille d’Emmanuel Macron contre l’immobilier

Emmanuel Macron sur un fond bleu clair
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Written by Charlotte Rousseau

Après 18 mois à l’Elysée, Emmanuel Macron a chuté en notoriété suite à la crise des gilets jaunes. Une situation qui n’est pas fortuite d’après certains observateurs, au regard de ses décisions tranchantes sur les secteurs sensibles. Récemment, Henry Buzy-Cazaux, président fondateur de l’Institut du Management des Services Immobiliers a statué sur ces mesures critiques du président et notamment autour de l’immobilier et du logement.

Macron n’aime pas l’immobilier

un porte-clé maisonHenry Buzy-Cazaux a pris la peine de décortiquer les choix récents du président en matière de logement et semble critiquer fermement les décisions qui en sont ressorties. Dans sa réflexion, le président de l’IMSI décrie une aversion d’Emmanuel Macron pour le secteur, qu’il juge dépensier, dépendant et sans apport en richesse pour l’économie.

Pour aller plus loin, il cite entre autres trois prises de position hâtives et incommodes dont le mécanisme de succession qui héritera directement d’un alourdissement de droits, la part préservatrice qui empêche les parents de déshériter leur enfant d’une succession que les députés de la République en marche ont considérée comme « injuste », et enfin l’impôt sur la fortune immobilière qui sera alourdi pour renflouer la disparition de la taxe d’habitation.

Des risques derrière le rideau

M.Henry ne s’est pas contenté de critiquer l’hypothétique aversion du gouvernement au logement en le rouant de taxes, mais a également cité les effets néfastes de cette politique. Pour lui, l’exécutif et une partie du législatif « en veulent » au logement, pourtant cela n’est pas sans conséquence.

Par ailleurs, les demandes de permis de construire fléchissent « dangereusement » annonce-t-il, ce qui ne manquera pas d’atteindre les demandes d’emploi et le PIB dans une large mesure.

D’autre part, les mesures impliquent une incitation à abandonner les investissements de logement, qu’il qualifie de décisions périlleuses.

« Les plus modestes ont l’attachement le plus viscéral à la propriété et à sa transmission », explique-t-il.

Source : (https://www.capital.fr/immobilier/immobilier-la-dangereuse-politique-de-lere-emmanuel-macron-1331949)