Plus de peur que de mal. Le divorce de Jeff Bezos n’aurait pas égratigné son titre de “l’homme le plus riche au monde”: à l’issue de la dissolution officielle de son mariage, le multimilliardaire conservera “75%” des titres que détenait le couple au sein d’Amazon tandis que sa femme récupérera un sacré pactole de 36 milliards, ce qui fait d’elle la troisième femme la plus riche au monde.
Un divorce à l’amiable
Jeff Bezos n’est pas parti perdant du procédure divorce car le milliardaire conservera un contrôle considérable sur la société qu’il a fondée en gardant près de 75% des titres qu’il partageait, pendant des années, avec son ex-femme, MacKenzie Bezos. Surtout, MacKenzie Bezos a donné tous les droits de vote sur les 4% du capital d’Amazon qu’ils détenaient en commun.

Malgré ces nombreuses concessions de l’ex-compagne de l’homme le plus riche au monde, MacKenzie Bezos n’est pas à plaindre car elle a amassé plus de 36 milliards de dollars. Bien que l’annonce de leur divorce en janvier a fait grand bruit dans les médias, les deux intéressées ont finalisé un divorce à l’amiable, sans tensions ni scandales.
Je suis reconnaissante d’avoir terminé le processus de dissolution de mon mariage avec Jeff avec un appui mutuel et tous ceux qui nous ont tendu la main sont les bienvenus, et impatiente de passer à la prochaine phase de co-parents et d’amis », a tweeté la quatrième femme la plus riche au monde jeudi.
Un apaisement pour Amazon
La modalité de séparation des biens en commun du couple Bezos a été au coeur des préoccupations au sein d’Amazon avec les membres de la direction craignant un divorce conflictuel qui pourrait impacter l’image et le fonctionnement de l’entreprise technologique.
Les papiers du divorce ont été déposés jeudi au tribunal et devraient être finalisés dans environ 3 mois. Ce que l’on retiendra surtout de cette procédure de divorce, c’est que Jeff Bezos restera l’homme le plus riche au monde, devant Bill Gates tandis que MacKenzie Bezos est actuellement la troisième la femme la plus riche au monde, juste derrière Françoise Bettencourt-Meyers, héritière de L’Oréal, et l’Américaine Alice Walton, qui détient un part important dans le capital des supermarchés Walmart.