A l’aube du scrutin européen, les startups profitent de la campagne pour émettre leurs propositions dans le but d’améliorer l’écosystème d’exploitation de la technologie. Pour que ces « revendications » soient considérées, France Digitale, le fédérateur des startupers a adressé aux candidats un manifeste nommé « United Tech Of Europe » qui introduit des solutions afin d’harmoniser l’environnement des entreprises tech en Europe.
Un meilleur environnement pour les développements technologiques
Le moment est bien choisi pour la cause des startupers. En profitant de la campagne européenne, France Digitale veut se faire entendre, et ce, à partir d’une véritable sensibilisation des prochains élus. Son vice-président, Frédéric Mazella a ainsi pris l’initiative de partager les propositions via un manifeste intitulé « United Tech Of Europe. »
Dans ce document, France Digitale évoque les problématiques rencontrées par les startups européennes, que ce soit au niveau fiscal, administratif ou encore financier.

D’autre part, Frédéric Mazzella annonce le retard pris par les Européens face à la concurrence américaine et chinoise. Il déclare :
L’Europe, ce sont 500 millions d’habitants, mais avec 27 marchés différents ! Résultat : pendant que les Américains courent un 100 mètres, on court un 110 mètres avec 27 haies.
Les propositions de l’United Tech Of Europe
Tourné vers l’Europe, le manifeste cherche à sensibiliser les candidats sur la situation complexe vécue par les startups. D’une part, il plaint la disparité des réglementations fiscales, qui changent selon la localité aussi une unification des taxes à l’échelle européenne apporterait de nombreux avantages en termes de rentabilité et de procédures administratives.
Parallèlement, le manifeste incite les candidats à plaider un « visa start-up européen », qui permettrait aux talents issus du continent de rallier des groupements technologiques installés dans des pays différents sans pour autant subir des contraintes administratives.