Les discussions ont eu lieu, les réglementations sur les manifestations se sont durcies, mais les Gilets Jaunes sont toujours là pour le 20ème rassemblement. Pour l’acte 20 du samedi 30, le ministère de l’Intérieur recense 5 600 manifestants, annonçant une baisse de participation étant donné que le samedi d’avant, ce dernier comptait près de 8300 manifestants. Ceci étant, les Gilets Jaunes restent fidèles à leur lutte et conserve la même ferveur pour que les revendications en matière de salaires et d’impôts soient adoptées par le gouvernement, sans concession.
L’acte 20 a eu lieu malgré les interdictions
Pour la 20ème fois consécutive, les Gilets Jaunes ont manifesté malgré les interdictions imposées partout en France. Dans la capitale, le ministère de l’Intérieur enregistre 1800 manifestants à 14 heures, ce qui indique une décroissance notable par rapport à samedi dernier (3 100 manifestants). Pendant la manifestation, les forces de l’ordre ont été amenées à interdire l’accès aux Champs-Elysées incluant l’Assemblée Nationale pour prévenir les échauffourées et les ravages.
Malgré cela, quelques 20 verbalisations et 25 interpellations sont enregistrées lors de l’arrivée des manifestants sur la place du Trocadéro dans le 16ème arrondissement, une situation que la préfecture de police de Paris avait déjà prévue, en annonçant des « déambulations erratiques et des cortèges sauvages. »
Une recrudescence des manifestants dans les régions
Toujours dans le cadre de la prévention, les autorités ont décrété 27 interdictions de manifestation suivies d’une contravention de 135 euros.
Cette décision a été maintenue malgré le recours de la Ligue des droits de l’homme, qui a finalement été déboutée par le Conseil d’Etat.
Ceci étant, les manifestations en régions ne semblent pas affectées par ces limitations et continuent leurs luttent en prônant les mêmes préceptes que ce soit à Bordeaux, à Nice, à Avignon, à Toulouse etc…
Au total, les Gilets Jaunes en activité pour l’acte 20 se comptent à 5600 personnes éparpillées partout en France.
Parmi les revendications, on plaint les conditions de « survie » liées aux salaires, aux impôts et taxes, aux prestations sociales etc…
De l’autre côté, les policiers se plaignent de leur situation, étant donné que les forces de l’ordre ont été déployées depuis 20 semaines consécutives.
Frédéric Lagache, secrétaire général du syndicat de police Alliance déclare :
« Cela fait vingt week-ends de suite que nous sommes mobilisés, vingt week-ends de suite sans repos et vingt week-ends de suite qu’on nous critique. »
Source : (https://fr.finance.yahoo.com/actualites/gilets-jaunes-toujours-rue-acte-171732357.html)