En faisant référence à un rapport d’étude intitulé : »Sous pression : Les classes moyennes en perte de vitesse », l’OCDE explique la difficulté de la génération Millenials à rejoindre la classe moyenne, contrairement à leurs prédécesseurs.
La classe moyenne navigue en eaux troubles
La jeune génération fait aujourd’hui face à un système beaucoup plus instable et cela se répercute directement sur leurs intégrations sociales. Dans un communiqué se référant sur le rapport présenté avec le PNUD, Angel Gurria, secrétaire général de l’OCDE a mentionné la difficulté de la génération Millenials à accéder à la classe moyenne.
Il déclare :
« Aujourd’hui la classe moyenne ressemble de plus en plus à un bateau qui naviguerait en eaux troubles ».
Le rapport d’étude révèle que la génération des « baby-boomers » était largement bien lotie par rapport aux 17-35 ans d’aujourd’hui étant donné que 70% d’entre eux pouvaient intégrer cette classe au bout de 20 ans contre 60% seulement pour les Millenials.

Une conjoncture et une structure différente
Pour l’OCDE, l’environnement reçu par la génération Millenials est bien plus cruelle que celui des années 60 et 70.
« Au cours des deux dernières décennies, les prix du logement ont augmenté trois fois plus vite que le revenu médian des foyers », explique-t-il avant d’ajouter que les revenus « ont à peine augmenté dans les pays de l’OCDE […]. Le coût des éléments essentiels pour les classes moyennes a augmenté plus fortement que l’inflation. »
Devant cette situation alarmante, l’OCDE incite ainsi les gouvernements à redresser la conjoncture des classes.
« Les pouvoirs publics doivent entendre les préoccupations des citoyens, mais aussi protéger et promouvoir le niveau de vie de la classe moyenne. »