Le réseau social qui compte plus de 2,38 milliards d’utilisateurs à l’heure actuelle serait inondé de profils de personnes décédées qui surpasserait en nombre celui des vivants d’ici 50 ans. Cette prédiction macabre a été effectuée par Carh Öhman et David Watson, chercheurs à l’Internet Institute de l’Université d’Oxford.
Plus de morts que de vivants
La semaine dernière, Carl Öhman et David Watson, ont publié un article qui annonce que le nombre de profils de personnes mortes sur la mastonde des réseaux sociaux surpassera celui des vivants en l’an 2070. Cependant, ce pronostic ne tient pas compte des nouveaux adhérents qui pourront rejoindre Facebook les années à venir et n’a été basé que sur les 2,83 milliards d’utilisateurs du réseau social. Le géant technologique signale néanmoins une croissance de 13% annuelle de sa base d’utilisateurs.
Néanmoins, l’un des deux analystes qui travaillent pour la prestigieuse université américaine affirment que “les résultats ne doivent pas être interprétés comme une prédiction, mais comme une observation de l’évolution actuelle et une opportunité de façonner l’avenir vers lequel nous nous dirigeons ».
Selon Carl Öhman, l’étude montre surtout le potentiel de Facebook de devenir une vaste archive et recueils d’informations pour les générations futures.
Une manière de conserver les donnée
Jamais auparavant dans l’Histoire, une archive aussi vaste du comportement et de la culture de l’homme n’avait été rassemblée en un seul endroit. Contrôler ces archives consistera en un sens à contrôler notre histoire,” a souligné le co-auteur de l’article, David Watson.
A long terme, Facebook servira d’archive gigantesque et représente un matériel historique inédit pour les familles. Toutefois, Facebook permet également aux membres de la famille de supprimer un compte appartenant à un proche décédé. David Watson a également souligné:
Il est important que nous veillions à ce que l’accès à ces données historiques ne soit pas limité à une seule entreprise à but lucratif. Il est également important de veiller à ce que les générations futures puissent utiliser notre patrimoine numérique pour comprendre leur propre histoire. »
Source:(https://www.businessinsider.fr/facebook-comptera-plus-de-morts-que-de-vivants-dici-50-ans/)