Depuis des décennies, la Société des Eaux de Marseille s’est efforcée de suivre la technologie pour atteindre une « ultra-performance » en matière de logistique et de contrôle. Cette quête qui a commencé il y a plus de 70 ans serait ancrée « dans l’ADN » de la société, déclare Marie Borni, délégué du groupe.
Une Société à la pointe de la technologie
L’alimentation en eau est une science délicate et c’est ce que Marie Borni nous a fait comprendre dans ses explications sur l’évolution de la gestion de la SEM.
Effectivement, la Société des Eaux de Marseille repose aujourd’hui sur un système de gestion digital surveillé par des matériels sophistiqués qui fonctionnent 24h/24 et contrôlés à tour de rôle par deux personnes 7j/7.
Ce centre de gestion installé anonymement dans la cité gère ainsi le réseau de 8300 km pour alimenter les 70 communes, qui signalent pas moins de 200 alertes par jours liées aux anomalies du système.

La digitalisation à la rescousse
Pour un réseau aussi énorme, la SEM se fie à la technologie numérique pour rendre la gestion synergique et efficace.
Actuellement, plus de 1000 capteurs phoniques sont installés pour détecter la moindre fuite et faciliter les interventions.
Par ailleurs, Marie Borni introduit le concept « d’ultra performance » par le biais de la digitalisation afin d’accroître le rendement « déjà très haut » de la SEM.
« Le volet technologique et digital est bénéfique pour l’environnement, en cinq ans, nous avons économisé 120 millions de mètres cubes d’eau, cela représente la consommation du pays salonais, soit environ 140 000 habitants, sur un an », déclare-t-elle.