La lourde taxation des titres de séjours fait actuellement polémiquer deux députés La République en marche et Républicain. Ils dénoncent conjointement un système très coûteux pour les étrangers qui veulent séjourner dans l’hexagone.
Des cartes de séjours exorbitants
Stella Dupont, députée La République en marche est montée au créneau pour faire baisser le tarif des cartes de séjours pour étrangers. Soutenu dans sa démarche par son homologue du parti Républicain, Jean-François Parigi, cette dernière soutient que les précieux sésames délivrés à prix d’or compromet “l’intégration de certains étrangers”. Surtout que, selon elle, “on ne cesse de représenter les immigrés comme des profiteurs. Là, ils payent plus chers que les nationaux ».
La France se situerait dans la “fourchette haute de l’UE” concernant le montant des taxes pays pour la délivrance et le renouvellement des titres de séjour.

Le montant de ces taxes est variable mais représente souvent 269 euros par titre de séjour voire 609 euros dans certaines situations particulières», indique Stella Dupont. En 2017, l’ensemble de ces taxes et du droit de timbre payés par les Étrangers s’est élevé à 193,11 millions d’euros.
Un paradoxe évident
La taxation des titres de séjour très coûteuse repose sur un vrai paradoxe.Le député LR Jean-François Parigi, président de la mission d’information, explique que certains étranges au revenu modeste demande de l’aide des associations ou des centres communaux d’action sociale pour financer leur titre de séjour, une subvention qui pèserait sur “les caisses de l’Etat”.
«Le paradoxe est tel que certaines associations participent au paiement des taxes sur les titres de séjour au moyen de subventions accordées par l’État», explique le rapport du député.
Pour mettre fin à cette situation cocasse, les deux députés proposent des visas de régulation à 100 euros et non à 340 euros. Quant au prix payé pour le renouvellement d’une taxe de séjour temporaire, il serait divisé par deux.
Source: (http://www.lefigaro.fr/flash-eco/taxation-des-titres-de-sejour-un-rapport-parlementaire-denonce-un-cercle-vicieux-20190619)