A l’issue du 29ème samedi consécutif, les gilets jaunes n’auront réuni que 9500 manifestants en France. Enregistré comme la plus faible mobilisation depuis novembre, ce nouvel acte laisse flotter un vent d’essoufflement, pourtant nié par les Français venus défendre leur cause.
1500 manifestants à Paris
Le mouvement habituel des gilets jaunes s’est déroulé dans le calme pour la 29ème journée consécutive. Si les revendications « anti-Macron » continuent d’animer les manifestations, on aura surtout constaté la faible représentativité du dernier acte avec seulement 1500 gilets jaunes à Paris.
D’après le rapport du ministère de l’Intérieur, ce chiffre est le plus bas enregistré depuis novembre.
L’essoufflement a pointé son nez depuis le mois de mars, mais les dernières semaines ont clairement marqué la décrue avec 15 000 gilets jaunes le 12 mai et 12 500 gilets jaunes le samedi 25 mai. Par ailleurs, Paris enregistre le plus grand rassemblement avec 1500 manifestants, tandis que d’autres régions n’ont pu attirer qu’une centaine de personnes.
« C’est la première fois qu’il y a si peu de monde à Toulouse, ça me fait mal au cœur », déplore une retraitée.
La résistance reste debout
Pour certains observateurs, les mesures d’apaisement exécutées par Emmanuel Macron ont suffi à réduire le nombre des manifestants, cependant, la masse populaire continue de décrier le régime et assure la continuité du mouvement jusqu’à éviction ou démission de ce dernier.
Dans les rues de Paris, l’appel à la résistance est bouillant.
« On ne lâche rien ! Les médias disent que le mouvement est mort, mais c’est faux […] en septembre ça va repartir de plus belle » annonce une manifestante.