Des milliers de Français, et notamment des résidents de Belfort ont lancé une manifestation généralisée samedi pour soutenir les employés de General Electric (GE), menacés de licenciement après l’annonce de suppression de 1050 postes par la firme.
Un soutien de taille
La manifestation contre la suppression de poste chez General Electric a rassemblé près de 5000 personnes, ce qui était fortement similaire à une protestation d’envergure politique.
La densité mais également la consistance du front ont surpris plus d’un, étant donné que de grands noms politiques tels que Jean-Luc Mélenchon, Rachid Temal ou encore Philippe Poutou ont rejoint la mobilisation samedi.
Dans le même défilé, des manifestants habillés par le célèbre gilet jaune ont été recensés par la préfecture, tandis que des drapeaux de la CGT, NPA et du Parti communiste flottaient fièrement au-dessus de la masse.

Une décision politique
L’une des raisons principales qui ont mené les syndicalistes et élus de tous genres à protester contre la décision de GE porte sur l’avenir de l’industrie, qui serait à l’origine de plusieurs bouleversements.
Effectivement, GE, le producteur des turbines à gaz, chercherait à fermer boutique suivant les directives d’Emmanuel Macron via ses proches qui dirigent l’entreprise, insinue Jean-Luc Mélenchon.
Pour sa part, Philippe Petitcolin a dénoncé l’impact négatif de cette décision ainsi que le non-fondé de ces suppressions de poste en déclarant :
« Tous les experts s’accordent à dire que le marché de la turbine à gaz va rebondir rapidement, pour remplacer le charbon, remplacer le nucléaire, pour accompagner la montée en puissance du renouvelable ».
Jusqu’à aujourd’hui, le mouvement protestataire n’a pas eu aval de la part des dirigeants malgré l’appui des syndicalistes et des politiciens.
Notons cependant que les employés ont d’ores et déjà refusé un plan social et ont réussi à empêcher la réunion préliminaire d’information-consultation.