A en croire le bilan encourageant de la Banque mondiale, la mondialisation n’aurait que du bon: grâce à ce phénomène planétaire, le nombre de pays “pauvres” seraient passés de 61 en 2001 à 34 en 2019…
Les effets de la mondialisation
En 20 ans, le nombre de pays pauvres auraient été réduits de moitié sous les effets bénéfiques de la mondialisation. Dans son rapport sur les perspectives économiques globales publié en début de semaine, la Banque mondiale a assuré que le nombre de pays “à faible revenu” (avec un revenu nationale brut par habitant inférieur à une certaine somme) est passé de 61 à 34 entre 2001 à 2019.
La Banque mondiale note surtout comment le mécanisme du commerce mondial a fait émergé l’économie dans certains pays pauvres qui étaient jusque là enclavés dans ses propres frontières.
En Afrique subsaharienne, l’adhésion à des zones de libre-échange a stimulé le commerce intrarégional (Burundi, Kenya, Rwanda, Tanzanie, Ouganda) et soutenu les entrées d’investissements directs étrangers, l’industrialisation et l’intégration dans les chaînes de valeur mondiales », précise le rapport.
Un nombre impressionnant de pays touchés par l’extrême pauvreté ont su se réinventer et développer plusieurs secteurs d’activités grâce à la mondialisation. Sur deux décennies, 20 pays de l’Afrique, de l’Asie, de l’Amérique du Sud sont passés d’un revenu par habitant dite “faible” à un “revenu intermédiaire” (revenu national brut par habitant compris entre 996 et 12.055 dollars).
Un contexte moins porteur dans le futur
Cet essor économique au niveau planétaire s’essoufflerait progressivement selon la Banque mondiale. D’ailleurs, l’institution multilatérale vient de revoir à la baisse sa prévision de la croissance mondiale en 2019 qui passe de 2,9% à seulement 2,6%. Sur le volet économique, on assiste également à un retour en arrière dans certains pays, notamment dû à des conflits (Yémen, Syrie), des catastrophes naturels qui ralentissent les activités de nombreux pays (inondations au Bangladesh en Asie, sécheresse dans le Sahel en Afrique..).
D’autre part, les pays ne sont guères à l’abri de retomber dans la catégorie des Etats à faibles revenus (notamment le cas du Sénégal, Tadjikistan, Yémen et Syrie en 2016).
Source: (https://www.capital.fr/economie-politique/merci-la-mondialisation-on-compte-deux-fois-moins-de-pays-pauvres-quil-y-a-20-ans-1340954)
