La question des bonus-malus aurait abouti sur un nouveau système basé sur un âge pivot à 64 ans pour la réforme retraite préparée par le gouvernement, prévue en automne.
Un système de « décote » qui ne force personne
Pensé par Emmanuel Macron depuis quelques mois, le régime de pension des Français aurait finalement atterri sur une réforme qui instaure un « âge pivot » autour des 64 ans.
La nouvelle, qui a été décidée au mois de mai introduit donc un système de « bonus-malus » avant et après les 64 ans pour ceux qui décident de poursuivre leurs carrières, sans toucher l’âge légal qui est de 62 ans.
Effectivement, le président avait posé son regard sur le comportement des sexagénaires avant de conclure :
« Quand je regarde ce que font nos concitoyens, ils ne partent pas tous à 62 ans, même de moins en moins, ils vont plutôt vers 63 ou 64 ans ».
A partir de ce constat, il a ainsi proposé « un système de décote qui incite à travailler davantage mais sans forcer tout le monde », une décision qui ne plaira pas à tous les retraités partis avant ce pivot.

Une réforme qui recule l’âge de départ
L’intérêt d’un âge pivot à 64 ans se base sur un objectif précis soit « équilibrer financièrement le système et éviter les déficits prévus dans les décennies à venir » explique une source proche du pouvoir.
Pourtant cette vision n’est pas forcément bénéfique pour ceux qui veulent arrêter à l’âge légal.
Techniquement, un recul de la retraite se cache dans cette réforme, en promettant aux 62-64 ans une pension plus faible que ceux qui dépasseraient les 64 ans.
Dans cette perspective, les salariés seront contraints de reculer leur âge de départ pour toucher un bonus, d’autant plus que le programme de réforme prévoit une augmentation d’un mois par génération.
source : ( https://www.capital.fr/votre-retraite/retraite-le-gouvernement-imposerait-un-age-pivot-a-64-ans-1341134 )