Fait divers qui ferait sourire plus d’un. Un membre de la plus célèbre service secret, la CIA, a dû faire face à une situation malencontreuse lors de son passage à Paris: bien que rôdé sur les techniques de contre-espionnage, le banquier a été victime d’un “vol par ruse”.
Rappel des faits
Un banquier qui apporte occasionnellement son expertise auprès de la CIA a été chamboulé par un vol lorsqu’il séjournait dans l’une des chambres de l’hôtel Peninsula, à Paris. Les faits se sont déroulés peu après 16h, avec un faux technicien qui s’est présenté auprès du membre de la CIA pour soit-disant réparer son climatiseur. Il s’agissait surtout d’une ruse pour avoir accès à la chambre de l’agent du CIA et dérober à sa guise des biens de valeurs.
Les employés auraient également été dupés par le voleur professionnel et n’ont été au courant de la ruse qu’après coup. Au retour dans sa chambre, le membre de la CIA a rapidement fait un bilan des pertes soient: 6500 dollars et 1000 euros en liquide et une montre Rolex d’une valeur estimée à 16 000 euros. Face à la situation peu commune d’un agent de la CIA victime de vol, l’hôtel a rapidement contacté les autorités pour faire un bilan de la situation.
Plus de peur que de mal
Cette affaire a pu donner des sueurs froides aux services secrets américains qui redoutent la fuite de documents classés confidentiels. Cependant, un premier constat des lieux souligne qu’aucun dossier sensible n’a été dérobé par le voleur professionnel.
Depuis que l’ancien espion américain Edward Snowden a endossé son rôle de lanceur d’alerte en divulguant des “informations classés secret-défenses” concernant la surveillance de masse aux Etats-unis, les agences gouvernementales ont essayé de faire de leur mieux pour éviter toutes autres fuites d’informations sensibles. Un ancien contractuel de la NSA a fait les frais d’une nouvelle politique anti-espionnage sévère: en effet l’agent Harold Martins a été arrêté en 2016 pour avoir laissé à son domicile des milliers de fichiers classés “top secret” sans la preuve qu’il ait fauté en les divulguant à une tierce personne.
Source: (https://www.capital.fr/economie-politique/un-membre-de-la-cia-victime-dun-vol-a-paris-1341388)
