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Une nouvelle attaque en mer fait bondir le cours du pétrole

un navire pétrolier
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Written by Charlotte Rousseau

Les attaques visant les pétroliers en mer se succèdent et se ressemblent presque au large de l’Iran. Après le sabotage deux tankers saoudiens le mois dernier, cette fois-ci, deux équipages de deux pétroliers ont effectué un “appel de détresse” à la Ve Flotte américaine, basée à Bahreïn ce jeudi.

Deux incidents alarmants

Les incidents se déroulent toujours sur un passage maritime qui avoisine les côtes iraniennes. Les forces navales américaines, la Ve Flotte, aurait reçu deux appels de détresse provenant de deux équipages pétrolières. Le premier appel proviendrait d’un pétrolier norvégien, le Front Altaire, qui a été la cible d’attaque en mer.

Aujourd’hui, 13 juin à 06H03, le Front Altair, navire battant pavillon des Marshall, a été attaqué entre les Emirats et l’Iran », affirme le communiqué de la compagnie pétrolière. « Trois explosions sur le navire ont été signalées. L’équipage est monté à bord d’un navire qui passait et ne serait pas blessé »

Le deuxième appel aurait été lancé par le Kokuka Courageous, un méthanier qui a “essuyé des tirs », selon les révélations du président de la compagnie japonaise, Yutaka Katada. Depuis, les équipages de deux navires ont été évacués en lieu sûr.

Un rebond du prix du pétrole

Suite aux deux incidents touchant le secteur pétrolier, le prix du pétrole a haussé de 4% dans la journée du jeudi.  Cependant, ce serait partiellement une bonne nouvelle pour les acteurs du secteur qui cherchent à faire grimper les prix du baril face à une production excessive de l’or noir qui entraîne la dégringolade des cours du marché depuis des mois.

Pétrole

L’Iran quant à lui est accusé d’avoir orchestré les attaques dans le but de déstabiliser les compagnies pétrolières après de vives tensions entre Téhéran et Washington. La production de pétrole de l’Iran, frappé par de nouvelles sanctions américaines, a fortement chuté en mai selon les révélations de l’Opep.

De son côté, les autorités britanniques mènent l’enquête pour faire un bilan des récents sabotages, a assuré l’United Kingdom Marine Trade Operations (UKMTO) sur son site internet.