Avec ses 1,216 milliards d’habitants, l’Afrique est à l’aube de l’une des transitions technologiques, économiques et industrielles les plus prometteuses dans le monde. Considéré comme une force tranquille, le berceau de l’humanité pourrait notamment profiter de son « saut de grenouille » pour rebondir en termes de croissance d’ici quelques décennies, et ce, grâce aux multiples atouts démographiques, technologiques cachés derrière les « smart cities », mais suivant quel schéma ?
Les défis à relever
Muette depuis plus d’un siècle sur le plan économique, l’Afrique est un iceberg qui se prépare à dévoiler son potentiel d’ici peu. Effectivement, les atouts démographiques, technologiques et économiques du continent joueront un rôle primordial à l’avenir avec l’émergence grandissante de la population et des smart cities. Ces villes aspirent à devenir des leviers technologiques et tentent d’optimiser la croissance en tirant parti des secteurs clés comme les transports, l’énergie, ou encore la communication.
D’autre part, les défis à relever sont de taille pour les pays africains qui manquent cruellement de soutiens financiers et idéologiques de la part des dirigeants.
Ceci étant, le « saut de grenouille » qui a permis le continent de passer directement à la téléphonie mobile sans passer par le fixe est un bon argument pour espérer une transition rapide et réussie.
Extrapoler le saut de grenouille
Le saut de grenouille africain désigne notamment la capacité de la société africaine à accéder massivement aux technologies de l’information sans avoir à arpenter les différentes marches que les pays occidentaux ont desservies.
Dans cette perspective, les observateurs s’accordent à dire que l’Afrique pourrait facilement profiter de cet élan pour étendre sa croissance à partir du numérique, et prétendre à un sursaut économique majeur d’ici quelques dizaines d’années.
Aujourd’hui, les premiers bonds technologiques s’enregistrent dans les smart cities implantées un peu partout au Ghana (Hope City), en Afrique du Sud (Waterfall City) ou encore au Bénin ( Sèmé City).
