Économie

Le Guatemala signe un accord de droit d’Asile avec Washington

accord latino americain
Avatar
Written by Stephane Leroy

Donald Trump aura gagné quelques points grâce au nouvel accord conclu entre le Guatemala et Washington mettant en œuvre un dispositif de demande d’Asile dans le pays latino-américain. Considéré comme un « pays tiers sûr », le Guatemala servira d’hôte aux réfugiés issus de multiples contrées souhaitant rejoindre les Etats-Unis, ce qui limitera hypothétiquement le nombre de sans-papiers dans le pays de l’oncle sam.

Sécuriser les demandeurs d’Asile

L’annonce de l’accord entre le Guatemala et les Etats-Unis a été présentée comme une solution efficace et bienveillante pour « garantir la sécurité aux demandeurs d’asile légitime » suivant les termes de Donald Trump.

L’homme fort de la Maison Blanche a notamment gagné l’aval de son homologue guatémaltèque alors que la Cour Constitutionnelle du pays latin était formellement opposée à cet accord. Par ailleurs, cette proposition de Donald Trump a été présentée comme une action non agressive dans la mise en œuvre de sa stratégie anti-immigration. Cet accord permettra de « mettre fin aux fraudes à l’asile et aux abus du système », mentionne-t-il.

image d'illustration de migration

Un « pays tiers » pas aussi sûr

Le nombre croissant de migrants souhaitant franchir les portes des Etats-Unis a entraîné l’insistance de Donald Trump sur l’édification de cet accord. En effet, plus de 144 000 migrants venant du Guatemala, du Honduras et d’autres pays en crise ont été arrêtés par les gardes-frontières pour le mois de juin.

Ceci étant, les observateurs s’accordent à dire qu’un accord d’Asile focalisé sur le Guatemala n’est pas une solution appropriée étant donné l’incapacité du pays à garantir la sécurité des réfugiés. Cependant, les deux parties n’ont pas précisé les détails sur le rôle attribué aux autorités du Guatemala. Parallèlement, la réponse de la Cour Constitutionnelle reste en suspens.