La vitesse à laquelle la terre chauffe a été fortement accentuée par la révolution industrielle. En un demi-siècle, la planète a notamment subi des vagues de chaleurs intenses et répétitives causés par la détérioration écologique.
Une chaleur qui fait froid dans le dos !
Récemment, le journal Le Monde a relayé une étude menée par une équipe internationale de paléoclimatologues, indiquant une accélération de réchauffement record pour la terre…une situation qui ne s’est produite depuis plus de 2000 ans. Les analystes paléoclimatologues ont publié des résultats effrayants sur le réchauffement climatique. Rapporté dans la revue Nature, l’un d’eux a mentionné qu’il s’agit notamment d’un phénomène globalisé, atteignant toute la surface de la planète.
Contrairement aux pics de températures glaciales enregistrées entre 1300 à 1850 en Europe, le réchauffement climatique concerne aujourd’hui la quasi-totalité de la terre soit 98%, selon Nathan Steiger, co-auteur du rapport.

Les voyants sont au rouge pour la planète bleue
Le second article publié dans Nature Geoscience attire également l’attention des observateurs, notamment par une étude centrée sur la rapidité du réchauffement. Les analystes qui se sont investis dans l’étude ont signalé que l’accélération de la dégradation écologique a fortement évolué à partir de la Seconde Guerre mondiale, par l’exploitation des énergies fossiles.
Ces derniers pointent du doigt le comportement irresponsable des industriels en précisant que les activités engendrées par la reprise « soulignent le caractère extraordinaire du changement climatique actuel ». Un message qui devrait alerter les responsables politiques afin d’instaurer de véritables révolutions. Notons que la COP21 de Paris avait prôné cet objectif de réduction des émissions nocives à l’écologie il y a quelques années, cependant la mise en pratique reste floue.