Ayant battu le record de 1944, la vague de chaleur de juillet 2019 a atteint de nouveaux sommets aux Pays-Bas avec 40,4 degrés celsius. Selon le rapport du Bureau des statistiques local, cette canicule aurait entraîné la mort de 400 personnes supplémentaires par rapport aux périodes d’été normales.
Plus de 400 morts qu’une période estivale normale
La canicule meurtrière a frappé plus de 400 personnes, dont la plupart sont âgées, selon les données relayées par le Bureau central des statistiques néerlandais. Subissant une température culminant à 40,4 degrés, les Pays-Bas ont été exposés à des vagues de chaleur courtes mais « très intenses », résume-t-il.
Sur les pertes humaines, des records ont été brisés en comptant 1687 personnes âgées sur les 2964 décès enregistrés durant la semaine du 22 au 27 juillet, un score bien plus élevé par rapport à une semaine estivale normale.

Une alarme sur le réchauffement climatique
Aux Pays-Bas comme en France, en Grande-Bretagne ou encore en Belgique, la chaleur n’a jamais été aussi agressive depuis un demi-siècle. Suivant les études des chercheurs du réseau World Weather Attribution, cette canicule serait inhérente aux activités humaines (émissions de gaz et de C02) et risquerait de se multiplier par 10.
Dans cette perspective, le changement climatique « improbable » devrait alerter les responsables et les gouvernements étant donné que l’augmentation de la température globale mondiale accélère un peu trop rapidement depuis la révolution industrielle.
Rappelons que « l’Accord de Paris » dans le cadre de la Cop 21 avait débouché sur un programme de stabilisation de la température en dessous des 2°C. Cependant, la mise en œuvre de cet accord ne semble pas effective dans tous les territoires du globe, laissant croire à une simple promesse qui ne saura être tenue.