La riposte s’organise au sein du secteur numérique américain. Google, Facebook et Amazon font front commun contre la taxe sur le numérique, la taxe “GAFA”, jugée “discriminatoire” à l’égard des géants du net et plaident leur cause auprès du gouvernement américain.
Une taxe qui passe mal
La taxe de 3% sur les activités en France des géants du numérique a été adoptée par l’Assemblée nationale début juillet. Un dispositif qui passe mal auprès de Google, Facebook et Amazon, principaux concernés de cette nouvelle imposition.
Les responsables de ces entreprises technologiques sont montées au créneau et ont fait entendre leur revendication lors d’une audition à Washington. Ils se sont insurgés contre la taxation française sur les groupes numériques dénonçant une imposition »injustifiable », « déraisonnable », qui « entrave au progrès ».

Les trois leaders du numérique dénoncent tous un impôt discriminatoire. Le représentant de Google, Nicholas Bramble, annonce que « taxer une poignée de grands groupes de l’internet n’a pas de sens quand tous les secteurs deviennent numériques ». Amazon s’insurge compte à lui contre une “double taxation”: En effet, désormais, les bénéfices du géant électronique réalisés dans l’Hexagone sont à la fois imposables en France et aux Etats-Unis. Également, le trio technologique s’est soulevé contre la rétroactivité de la taxe Gafa qui va s’appliquer à compter du début de l’exercice 2019.
Les Etats-Unis contre-attaquent
Les hauts responsables de Facebook, Amazon et Google ont été entendus dans le cadre d’une enquête ouverte par les services du représentant américain au Commerce (USTR). Cette enquête a été lancée après la mise en place de la taxe “GAFA” afin de riposter contre cette imposition qui irrite l’Outre-Atlantique.
Les services du représentant américain cherchent ainsi à imposer plus lourdement certains produits français qui entrent sur le sol des Etats-Unis en guise de représailles. D’ailleurs, Donald Trump avait déjà menacé l’Hexagone de taxer à 100% les vins français qui atterrissent dans les supermarchés américains, des droits de douans prohibitifs pour de nombreux responsables français.
Source:(https://fr.finance.yahoo.com/actualites/google-facebook-amazon-montent-au-041051638.html)