La récente canicule estivale de ces derniers mois n’est pas passée inaperçue des observateurs scientifiques et écologiques. Suivant les études de l’agence océanique et atmosphérique américaine NOOA, le mois de juillet 2019 a enregistré les températures les plus élevées de l’histoire.
Un record historique
En Europe comme en Asie, la canicule a entraîné la mort de milliers de personnes. Outre les conséquences funestes, les analystes ont également constaté des effets écologiques alarmants tels que la liquéfaction des banquises et les dérèglements climatiques notamment.
Recentrée sur la montée subite de la température durant la période estivale, l’agence océanique et atmosphérique NOOA a ainsi rapporté une augmentation record de la température ambiante de la terre, soit 0,95°C de plus que la moyenne qui est de 15,8°. Par ailleurs, l’agence précise qu’il s’agit du mois de juillet le plus chaud de l’histoire avant d’ajouter que le dernier pic de chaleur était enregistré en 2016.

La banquise en retrait
NOOA indique également un rétrécissement historique de la banquise. La formation des glaciers aurait ainsi diminué de 19,8% par rapport à la formation moyenne. Responsable de la stabilisation de la température moyenne grâce à la réfraction de l’énergie solaire, la banquise joue également un rôle dans la gestion des flux océaniques.
Pourtant, la régression a atteint un niveau critique selon l’agence, ce qui ne manquera pas d’impacter sur la faune terrestre et maritime. Pour l’antarctique, la banquise était de 4,3 % inférieure à la moyenne de 2010 ce qui réduira les échanges de chaleur et d’humidité entre l’océan et l’atmosphère.