Lors d’un meeting électoral en Iowa, le concurrent le moins capé des républicains, Bill Weld, s’est attaqué à Donald Trump pour gagner quelques points pour la présidentielle 2020, dans laquelle il se porte candidat.
Donald Trump, raciste
Il est difficile d’atteindre l’actuel locataire de la Maison Blanche dans le cadre d’une campagne électorale sans étreindre la question de racisme. Parallèlement aux élus démocrates, Bill Weld, un républicain de 74 ans qui veut défier Trump aux primaires, s’est récemment penché sur cette piste pour mettre des bâtons dans les roues de son concurrent.

Lors d’une fête foraine à des Moines dans l’Iowa, l’ex gouverneur du Massachusetts n’a pas mâché ses mots en déclarant ouvertement la responsabilité du Président dans les fusillades d’El Paso. En outre, Bill Weld a remué le couteau dans la plaie en qualifiant son rival de raciste citant :
«Si le parti républicain à Washington ne désavoue pas expressément ses triades racistes, ils risquent une défaite massive en 2020 ».
Weld veut redresser les valeurs de la société américaine
En quittant ses plates-bandes républicaines lors de son discours, Bill Weld s’est adressé aux victimes d’une politique ultra-capitaliste imposée par Trump. Le politicien s’est ainsi indigné de l’inhumanité du Président qui aurait «divisé le pays de toutes les façons possibles ».
Dans son discours, Bill Weld a poursuivi sa campagne de dénigrement en effleurant les zones sensibles de l’Administration Trump, que ce soit au niveau de l’immigration ou encore de la rigueur budgétaire. Enfin, il s’est reposé sur une théorie suivant laquelle l’Amérique devrait se réconcilier socialement et financièrement.
«Les riches sont trop riches, les pauvres sont trop pauvres, et ce n’est pas bon pour la cohésion sociale » résume-t-il.