Désormais, les migrants ne disposant pas d’un certain revenu et qui bénéficieraient d’aides sociales se verraient refuser le visa et la carte verte. Cette nouvelle disposition a été mise en place par l’administration Trump afin de réguler l’immigration de masse américaine.
Une politique “anti-migrant”
Plusieurs centaines de milliers de migrants seraient concernés par la nouvelle mesure visant à interdire le titre de séjour et la carte verte aux migrants verts. Le dispositif qui discrimine les migrants sur la base de leurs revenus a été mis au point par Stephen Miller, le conseiller de Donald Trump et entrera en vigueur ce 15 octobre 2019.

Cette nouvelle loi anti-migration s’appuie sur l ‘Immigration Act de 1882 qui autorise le gouvernement des Etats-Unis à refuser un visa à toute personne pouvant devenir “une charge publique”. En effet, les personnes défavorisées qui disposent d’une green card et d’un visa peuvent tous prétendre aux aides sociales américaines, aux bons d’alimentation, aux aides au logement ou encore à la couverture médicale Medicaid. Toutefois, la mesure s’inscrit clairement dans la politique de Trump de limiter la migration de masse américaine, son cheval de bataille lors de sa campagne présidentielle.
Limiter les dépenses publiques
La mesure baptisée “charge pour la société” permettra d’affecter le budget normalement alloué aux migrants aux “Américains vulnérables”.
L’administration du président Trump renforce les idéaux d’autosuffisance et de responsabilité personnelle, en s’assurant que les immigrants sont capables de subvenir à leurs besoins et de réussir ici, en Amérique », a déclaré Ken Cuccinelli, le directeur par intérim des services d’immigration américains.
Autre mesure adoptée par l’administration Trump, si un étranger résidant aux Etats-Unis bénéficie d’aides sociales, la nationalité lui sera également refusée.
Le Centre national immigrant justice (NILC) compte faire barrage à ces mesures qu’ils jugent discriminatoire devant les tribunaux dans les jours à venir.