Dans une interview accordée à Le Point, Aurélien Bellanger, écrivain français et grand philosophe des pensées économiques et sociales s’est exprimé sur sa nouvelle œuvre « Le continent de la douceur ». Suivant ses explications, l’écrit serait ainsi une ode à l’époque libérale de l’Europe et insinue un regret sur les pensées sociales d’aujourd’hui.
Aurélien Bellanger parle de l’Europe
Il n’a pas été difficile de deviner le message transporté par le nouveau roman de Bellanger. L’homme à la plume légère, qui connaît bien l’histoire de la France et celle de l’Europe, n’a pas tenté de cacher ses ambitions d’après le titre du livre « le continent de la douceur ».
Cependant, la rhétorique imprimée dans cette œuvre recèle de nombreuses visions enthousiastes et pessimistes sur l’état actuel de l’Europe. Parmi ces messages, Bellanger indique notamment son regret sur les valeurs de l’Europe, devenue une absurdité aujourd’hui.
Effectivement, Aurélien Bellanger a laissé son interlocuteur dans le doute lorsque ce dernier lui a demandé s’il était un Européen convaincu, et ce, en répondant qu’il ne savait pas s’il y croyait encore au projet messianique du vieux continent.

L’Europe migre vers une union étroite
Traçant une ligne franche entre l’Europe du XXème et celui d’aujourd’hui, le roman de Bellanger dépeint la situation actuelle de l’Union européenne. Sous les micros de Le Point, l’écrivain mentionne notamment une différence nette entre le continent ancien, qui reflétait « une aventure » et l’UE qui n’aspire qu’à un but modique.
« L’Europe n’a aucun but si ce n’est une union « sans cesse plus étroite ». Même un empire, ce n’est pas assez étroit. Même un grand continent d’États fédéralistes, ça ne serait pas assez étroit » écrit-il dans son œuvre.