L’effusion de maladies pulmonaires associée, observée aux Etats-Unis déferle les chroniques et pour cause : certaines d’entre elles sont probablement liées au vapotage. Les autorités sanitaires sont quelque peu perplexes quant à cette cause mais au même moment, la « Cité des Anges » projette à son tour de prohiber les cigarettes électroniques aromatisées.
Des statistiques plutôt alarmantes
Avec environ 530 cas probables confirmés et sept décès, l’agence des médicaments FDA a pu répertorier plus de 150 échantillons suspects. Ceci étant, les substances en cause de toutes ces maladies pulmonaires aiguës n’ont pas encore été identifiées. La majorité des malades sont âgés de moins de 25 ans et à peu près 18% de ceux qui restent ont moins de 18 ans.
En ce sens, les investigations entreprises ont permis de conclure qu’aucun élément commun sur chaque produit utilisé, ni sur son utilisation ou sur sa provenance n’est fondé. Ce qui est certain, c’est que toutes les recharges mises en cause contenaient un principe psychoactif dérivé du cannabis : le THC. Dorénavant, l’implication du bureau d’enquêtes criminelles de l’agence fédérale est de rigueur puisque le cannabis est encore illégal dans certains États Fédéraux des Etats-Unis.

Interdiction des cigarettes électroniques aromatisées à Los Angeles ?
C’est suite à un effluve de jeunes gens ayant souffert de graves difficultés à respirer, de toux et de douleurs pulmonaires que les autorités sanitaires ont tiré la sonnette d’alarme en juillet. Une partie de ces victimes ont avoué qu’ils vapotaient des e-liquides au cannabis tandis que d’autres n’utilisaient que ceux à la nicotine.
Après le Michigan et New York qui ont pris la décision d’interdire les cigarettes électroniques aromatisées au détriment de celles au tabac, la ville de Los Angeles ne va pas tarder à suivre la cadence. Le fait est que les liquides aromatisés attirent davantage les jeunes grâce à leurs arômes fruités, mentholé ou sucrés.