Économie

Etats-Unis : Les informations troublantes du « lanceur d’alerte » ne parviennent pas au Congrès

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Written by Stephane Leroy

Remettant en cause la responsabilité de Donald Trump, le signalement d’un lanceur d’alerte concernant la discussion suspecte du Président avec un dirigeant étranger n’aura pas pu déboucher au Congrès. Bien que le contenu de ce message ait été sollicité par la chambre des représentants (potentiellement démocrate), le dépassement du délai de 7 jours pour la communication et la protection du lanceur n’a pu être effectif.

Une affaire qui pourrait porter préjudice à la notoriété de Trump

Révélé par Washington Post, un lanceur d’alerte anonyme aurait pu mettre le locataire de la Maison Blanche dans l’embarras étant donné que le contenu de son information portait sur des discussions suspectes avec un dirigeant étranger.

En profondeur, l’échange porterait sur des affaires avec l’Ukraine, ce qui n’a pas manqué d’attiser la curiosité des élus démocrates. D’ailleurs, ces derniers ont demandé à ce que le contenu de l’information leur soit communiqué. Cependant, l’expiration du délai de 7 jours prévue par la loi pour la protection des lanceurs d’alerte aura censuré la notification des parlementaires.

Donald Trump

Une affaire en sursis pour défaillance de procédure

Etant donné que Donald Trump est le principal concerné de l’affaire, il semble évident que ce dernier (ou des membres de son cabinet) soient intervenus dans le blocage de la communication, du moins c’est ce qu’insinue Adam Schiff, le président démocrate de la commission de la chambre basse.

Effectivement, Michael Atkinson, l’inspecteur général des services de renseignement a été le premier responsable approché par le mystérieux lanceur d’alerte et avait approuvé son information. Par la suite, la procédure exigeait une communication vers le congrès, ce que la DNI avait totalement refusé citant le droit de taire le signalement après consultation du ministère de la Justice.