Économie

L’Assemblée Nationale adopte le projet de loi sur la mobilité en nouvelle lecture

Avatar
Written by Laurent Bijon

Avec 364 voix pour et 130 voix contre, le projet de loi portant sur la mobilité a été adopté en nouvelle lecture par l’assemblée nationale. Les principales résolutions concernent la limitation de la vitesse à 80 km/heure sur les routes nationales suivies de quelques améliorations sur la circulation des vélos et des trottinettes.

Pas de grande nouveauté

Remise en lecture après l’échec du mois de juillet, la loi mobilités a finalement reçu son billet pour prendre effet en France. Avec un vote de 364 voix pour et 130 contre suivi de 52 abstentions, les débats n’ont pas été houleux étant donné la faible ampleur du texte sur le plan écologique.

Effectivement, les élus LR ont été seuls à remettre la question de la limitation de la vitesse sur les nationales en misant sur les 90km/h, tandis que les élus UDI ont qualifié le texte de peu ambitieux. Au final, la loi mobilités n’a pas connu de grands changements entre les deux lectures à raison de la faiblesse des enjeux.

Quelques mots sur le transport et la technologie

Outre la légifération de la vitesse à 80km/h, le texte adopté par l’assemblée accorde plus d’importance à la gestion des véhicules autonomes. Ainsi, l’édite ajoute que les autorités organisatrices de mobilités (AOM) devront disposer de « services d’information multimodale sur les services de transport et de mobilité », à savoir des dispositifs technologiques pour organiser et informer les transports en commun, y compris les VTC (voiture de transport avec chauffeur).

Sur ce point, la loi mobilités offre plus de marge pour les chauffeurs de VTC, en leur permettant de se déconnecter, d’afficher à l’avance le prix d’une course ou encore refuser le contrat en cas de prix trop bas.