Le chirurgien Joël Le Scouarnec de 68 ans est au centre de plusieurs plaintes. Il a été renvoyé devant la cour d’assises de Charente-Maritime, le lieu de son jugement prévu en début 2020 suite à des accusations de pédophilie.
Une affaire de viol, exhibition et agression sexuelle sur mineur
L’enquête toujours en cours sur l’ancien chirurgien Le Scouarnec concerne une soixantaine de plaintes. Le procureur de la République à La Rochelle Laurent Zuchowicz a déclaré :
« Le chiffre est évolutif. Nous recueillons les plaintes au fur et à mesure ».
Les victimes potentielles se manifestent petit à petit d’après le rapport de l’AFP confirmé par BFMTV.
L’accusé Joël Le Scouarnec de 68 ans s’est vu renvoyé de la cour d’assises de Charente-Maritime, à Saintes en mars dernier alors qu’il devait y recevoir son jugement en début 2020.
Les poursuites concernent des viols sur mineur de moins de 15 ans par un individu d’autorité, d’exhibition sexuelle et des agressions sexuelles.

Les autorités ont décidé d’attendre avant d’accorder la parole au chirurgien. D’autres victimes pourraient se manifester selon le procureur. Le parquet ne sera en mesure d’ouvrir une information judiciaire confiée à un juge d’instruction qu’après l’audition du suspect.
Quatre victimes mineures ont été découvertes jusqu’à lors. Le chirurgien exerçait en Bretagne, Touraine et en Charente-Maritime, à l’hôpital de Jonzac pendant les faits qui ont perduré des années – le suspect aurait violé et agressé sexuellement les jeunes filles de 1989 à 2017.
Le médecin avoue une partie de ses crimes
Les parents d’une fillette de Jonzac ont poursuivi en justice Le Scouarnec au printemps 2017, suite auquel l’ex-chirurgien s’est vu emprisonné jusqu’au jour d’aujourd’hui. Il reconnaît partiellement les faits.
Le parquet de La Rochelle dirige de nouvelles investigations depuis la découverte de plusieurs carnets intimes au domicile de l’accusé. Les notes détaillent des actes sexuels sur environ 200 enfants, ce qui encourage les enquêteurs à attendre la manifestation d’autres éventuelles victimes. Thibault Kurzawa, l’avocat de Le Scouarnec défend son client en parlant de « fantasmes » sans réelle action.