Alors que le gouvernement s’acharne à matraquer le maintien des seniors au-delà des 62 ans dans leur travail ou à chercher d’autres activités, ce dernier a clairement négligé les mesures parallèles qui leur permettraient d’accéder à un emploi plus facilement.
Les séniors ne sont pas la bienvenue dans les entreprises
Penser à l’avenir et à aux primes de retraite (Bonus/malus)… a été le grand message du gouvernement lors de l’annonce de la réforme retraite, mais a-t-il oublié le facteur de réussite de cette tâche ?
Au regard de la situation actuelle, il semblerait bien que les initiateurs de cette réforme se sont hâtés à faciliter la décision étant donné que les seniors souffrent aujourd’hui d’un snobisme historique de la part des entreprises.
En effet, il n’est pas évident pour les 50-65 ans de percer le marché de l’emploi sachant que la devise des sociétés modernes repose aujourd’hui sur le dynamisme, la hiérarchie et dans une large mesure, un esprit jeune !

Une situation difficile à l’approche de la retraite
Suivant les déclarations de la SNC, l’association Solidarités nouvelles face au chômage, les personnes âgées souffrent d’une politique d’écartement masquée de la part des employeurs.
L’association indique notamment une politique de filtre appliquée aux travailleurs âgés mais également une stratégie d’éviction pour les employés proches de la retraite. Effectivement, l’organisme rapporte une rupture conventionnelle des salariés proches de la retraite qu’il interprète comme une manœuvre discriminatoire.
En attendant les nouvelles décisions du gouvernement, qui a promis de remédier à la situation, la SNC prône ainsi la mise en place d’un système de facilitation d’accès à la formation ou encore l’aménagement de postes pour inclure les séniors dans l’échiquier du marché de l’emploi.