L’évolution de l’église catholique s’est essentiellement focalisée sur la rationalisation des protocoles et on les ressent à travers les décennies. Alors qu’en 1965, les hauts responsables du Vatican avaient décrété la célébration des messes en langues nationales pour toutes les églises catholiques du monde, la course à la démystification s’est accrue à une vitesse peu compréhensible par certains fidèles… regrettant une ère plus latine notamment.
Des pratiques de moins en moins catholiques
La notoriété du dogme catholique s’est dépeinte au fur et à mesure de l’évolution des peuples et de la société. A force de comparer les protocoles avec les églises « rivales », les hauts responsables du Vatican ont été contraints à suivre le courant pour garder le contact avec les fidèles si l’on croit les explications de certains prêtres.
En effet, les dernières décennies du XXème siècle ont vu défiler de nombreuses réformes touchant aux fondements même des pratiques habituelles à l’instar des langues utilisées, des serments ou encore des cérémonials qui sont moins conventionnels.

Un vent de protestantisme
Pour le peu qu’on puisse dire, la disparition de certaines coutumes inhérentes à l’église catholique a été motivée par la standardisation, et plus précisément par l’influence du protestantisme chez les pieux modernes.
Certains meneurs de l’église expliquent ainsi la nécessité d’une révolution dans la manière de communiquer avec Dieu, insinuant l’inefficacité des us anciens. Aussi, le cardinal Lercaro, archevêque de Bologne et président de la commission de réforme liturgique nommée par le Concile a déclaré :
« La participation consciente, active et pleine des fidèles à la liturgie et à la sainte messe » est à l’origine de ces décisions.
Ceci étant, les quelques manifestations de regret enregistrées ici et là ne constituent pas les idées de la majorité des Catholiques et ne semblent pas constituer une alerte pour le gouvernement actuel du Vatican. D’ici quelques dizaines d’années, d’autres changements peuvent ainsi apparaître, bien que la magie de l’encens et du latin ressurgissen souvent dans les bouches des anciens.