Alors que le premier ministre britannique Boris Johnson s’est retrouvé dos au mur à l’issue d’un report de vote sur son accord de sortie de l’UE par les députés, l’eurodéputée Nathalie Loiseau, a déclaré qu’un « nouveau report » ne servirait à rien « si ce n’est à laisser des citoyens et des entreprises dans l’incertitude.»
Les Britanniques auraient-ils peur ?
C’est l’impression que Nathalie Loiseau a ressentie, lorsqu’elle est intervenue dans le cadre des échanges avec les parlementaires européens. Etant donné que le Brexit devrait être consommé le 31 octobre, Boris Johnson sera effectivement critiqué par les élus européens pour son manque de persuasion auprès de ses compatriotes.

Pour sa part, Nathalie Loiseau a déclaré qu’un nouveau report ne servirait à rien avant d’insinuer une indécision assez incompréhensible du Parlement Britannique.
« Je n’ai pas vu se dessiner jusqu’à présent une majorité au Parlement Britannique pour demander un nouveau référendum. Est-ce que cette majorité va se réveiller ? Il est quand même très tard, on est à quelques jours du 31 octobre, » mentionne-t-elle.
La Grande-Bretagne est trop indécise
Deux issues possibles s’offrent aux Britanniques dans le cadre du Brexit, basé sur une sortie sans accord. Pour Nathalie Loiseau, il y a aujourd’hui « une prise de conscience de quitter l’UE» qui est «d’aller vers l’inconnu», ce qui constituerait la raison de ces indécisions.
Par ailleurs, l’élue européenne n’a pas manqué de sévir le premier ministre malgré son populisme. D’ailleurs, elle a annoncé que ce statut n’était jamais bénéfique pour les Européens.
« Il n’a rien fait pour construire un consensus en interne… le populisme détruit, mais ne construit jamais », résume-t-elle.