Après 40 jours de grève, la plus longue dans le secteur automobile depuis 1970, Generals Motors est parvenu à un accord avec le syndicat United Auto Workers (UAW) ce vendredi. Les employés du constructeur américain ont depuis repris le chemin du travail.
Un accord trouvé
La grève qui a touché Generlas Motors depuis le 16 septembre a été d’une ampleur inédite. Il a fallu pas moins de 40 jours pour que le constructeur et le syndicat United Auto Workers trouvent un terrain d’entente et parviennent à un accord salarial valable sur quatre ans. La direction de General Motors a ainsi accepté d’améliorer les conditions salariales et sociales des employés, des concessions qui auraient coûté plus de deux milliards de dollars au constructeur américain.

Avec la ratification de ce contrat, la grève des membres de l’UAW est terminée et les salariés peuvent désormais reprendre le travail selon les consignes de General Motors», a annoncé dans un communiqué le puissant syndicat UAW.
Cette grève aurait impacté la production de Generlas Motors qui aurait dû sortir 300.000 véhicules pendant la période de grève, un retard qu’il compte bien rattraper dans les mois à venir.
«Nous pouvons désormais aller de l’avant et nous concentrer sur nos priorités que sont la sécurité et la construction de voitures de bonne qualité pour nos clients», a annoncé Mary Barra, la PDG du groupe.
Les promesses de General Motors
Le nouveau contrat, ratifié par 57% des employés de Generals Motors, prévoit une hausse de 3% des salaires et une prime 11 000 euros pour les employés.
En parallèle, General Motors a prévu de créer 9 000 nouveaux postes pour compenser la perte d’emplois occasionnée par la fermeture de ses usines dans le Michigan, l’Ohio et le Maryland.