Malgré l’abondance des applications anti-gaspillage sur le marché français, Karma se dit confiant sur sa capacité à bien se positionner dans l’Hexagone. La société garantit que tous leurs invendus soient les moins chers du secteur.
Un pari lancé en France
Fondé en 2016 en Suède, Karma se spécialise dans la revente des invendus des restaurants et des supermarchés. Implanté en France depuis mars 2019, ce dernier propose un concept original par rapport à ses concurrents : alors qu’une grande majorité d’application anti-gaspillage impose des “paniers surprises”, Karma, lui, donne la possibilité aux consommateurs de connaître à l’avance les différents produits qui composeront leurs paniers d’achats.

À la différence de la plupart des autres applis ‘anti-gaspillage’, nous ne proposons pas de paniers ‘surprise’. Les utilisateurs de notre plateforme savent précisément à l’avance ce qu’ils achètent », souligne Hjalmar Ståhlberg Nordegren, co-fondateur et PDG de Karma.
L’entreprise, qui ponctionne une commission de 25% sur tous produits vendus, rassure que leur repas sont les moins chers du marché des invendus.
C’est l’essence de notre pari: tout le monde apprécie de faire de bonnes affaires », explique Hjalmar Ståhlberg Nordegren.
Une entreprise engagée
Selon une étude édifiante effectuée par Ademe, chaque année, dix millions de tonnes de produits alimentaires, d’une valeur commerciale de 16 milliards d’euros, sont gaspillés en France. Ainsi, Hjalmar Ståhlberg Nordegren a affirmé que l’objectif premier de Karma serait “de lutter contre le gaspillage alimentaire, et donc d’encourager tout ce qui y contribue ».
Toutefois, le PDG confie que le business model de l’application n’est pas rentable, car “Karma investit donc tous ses bénéfices dans son développement”. En attendant, la société envisage de réaliser un tour de financement en 2020.