Suite au refus de la Présidence de communiquer des informations essentielles concernant les affaires financières de Donald Trump dans le cadre d’une enquête menée par la commission parlementaire, la justice a plaidé en faveur des démocrates pour autoriser l’accès à toutes les documentations dans une décision récente.
Une victoire pour les démocrates
Alors que les affrontements procéduraux entre les élus démocrates et la Maison Blanche s’accumulent depuis l’affaire du « lanceur d’alerte », une nouvelle affaire portant sur une enquête de la commission parlementaire a engagé la justice américaine à obliger la divulgation des dossiers financiers de Donald Trump au congrès.
Dans les détails, cette enquête porterait sur des hypothétiques activités frauduleuses du Président incluant une « entrave à la justice, corruption et abus de », l’objectif des démocrates étant de lancer une procédure de destitution.

Pas de compromis pour le Juge
Bien que la défenderesse ait soulevé un « harcèlement » de la part du congrès pour obtenir des données non-utiles dans le cadre de l’enquête, la justice s’est rangée du côté de la loi en relevant la capacité pleine de la commission à accéder aux informations liées aux finances de Donald Trump.
Comme l’explique David Tatel, juge de l’affaire, « nous confirmons cette décision. Contrairement aux arguments du président, la commission est compétente en vertu des règles de la Chambre mais aussi de la Constitution pour émettre ces injonctions et Mazar doit s’y plier ».
Mazar est l’une des anciennes entreprises immobilières de Donald Trump visée par l’enquête pour des raisons de conflit d’intérêt, traduit par le gonflage d’avoir pour obtenir des prêts.
Parallèlement, cette nouvelle décision défavorable à Donald Trump amplifie la tendance de la justice à laisser libre cours aux enquêtes concernant ses affaires. En octobre, la justice new-yorkaise avait notamment autorisé la transmission de ses déclarations d’impôts au parlement.