La FDJ devra plus de 380 millions de dollars à l’Etat, en contrepartie de sa privatisation. Cette somme correspond ainsi aux droits d’exploitation exclusifs des jeux de loterie et des paris sportifs octroyés à l’institution française pendant une période de 25 ans.
Un chèque de 380 millions d’euros
Le processus de privatisation coûterait un bras à la Française des Jeux. Le groupe devra s’acquitter de 380 millions d’euros pour avoir un droit exclusif dans l’exploitation des jeux de loterie et de paris sportif en France.

Cette somme n’a pas été déterminée au hasard mais correspond aux manques à gagner par l’Etat dans la cession d’une partie de la FDJ. Toutefois, l’Etat espère continuer à percevoir des revenus fiscaux juteux, estimés à 3,5 milliards d’euros par an, auprès de la FDJ.
Une somme à payer avant 2020
La Commission des participations et des transferts a annoncé que les “380 millions d’euros » devront être réglés avant “juin 2018”.
Le 18 octobre, la FDJ a annoncé son entrée en Bourse, permettant ainsi aux particuliers et aux investisseurs de souscrire aux actions de la FDJ.
« Je souhaite que cette privatisation soit un succès populaire et que le plus grand nombre y participent », a plusieurs fois souligné Bruno Le Maire, le ministre de l’Économie.
Toutefois, l’Etat restera actionnaire à hauteur de 20% au minimum de la FDJ.