Le démarrage de la 5G dans les pays occidentaux n’est pas au-delà des espérances car malgré la promesse d’une communication rapide et révolutionnaire, le nouveau réseau soulève de nombreuses questions politiques mais aussi sanitaires. Suspectée d’être une technologie d’espionnage par les Etats-Unis il y a quelques mois, la 5G est aujourd’hui décriée par certains responsables politiques français pour ses effets sanitaires.
Le principe de précaution pour la 5G
Lancée en Asie depuis le début de l’année, la 5G est perçue comme la révolution du réseau de télécommunication promettant une vitesse surélevée par rapport aux standards enregistrés actuellement. Côté marketing, elle devrait donc bouleverser le marché de la technologie, après avoir reçu l’aval des régulateurs cependant.

Récemment, la 5G a été soulevée par un parlementaire français dans le cadre d’une question écrite au gouvernement. Dans cette perspective, Marie-France Lorho s’est montrée inquiète sur les effets néfastes de la technologie sur la santé et a appelé au principe de précaution en déclarant :
« Au niveau sanitaire, la question se pose de savoir si les directives de sécurité actuelles concernant les champs électromagnétiques et la 5G protègent efficacement et s’il ne serait pas pertinent de demander l’application du principe de précaution »
Une 5G qui ne fait pas l’unanimité
Si la députée de l’extrême droite souligne le caractère aléatoire de la 5G concernant la santé, elle n’est pas la seule à se préoccuper des conséquences du prochain standard de la communication.
Actuellement, des observateurs techniques et scientifiques doutent de son caractère bénin.
Cependant, les institutions françaises sont assez sensibles sur les répercussions de la 5G sur la santé publique et aspirent à une limitation d’entrée. Ainsi, le Ministère de la Santé a précisé en 2018 que la 5G subira le même sort que ses prédécesseurs (2G,3G,4G) avec des valeurs de limitation d’exposition au champs magnétiques.