Au cours d’une enquête sur un cambriolage de menuiserie à Vienne durant l’été 2019, les autorités policières découvrent un emballage de bonbon qui a permis de remonter vers un violeur de 1998 via ses empreintes.
Une piste probante après 21 ans de silence
Digne d’une série policière, l’histoire du violeur rattrapé par les gendarmes après 21 ans a fait un grand bruit dans les médias, depuis la découverte de la pièce manquante qui lui avait permis d’échapper aux filets des enquêteurs.
Suivant les explications des autorités, ce fameux violeur de 67 ans aurait été trahi par un emballage de bonbon sur laquelle ses empreintes avaient été imprimées. Dans les faits, ce dernier avait violé une jeune femme de 21 ans sur la route du nord de Vienne en 1998 avant de disparaître dans la nature sans laisser de pistes aux enquêteurs… mis à part des empreintes sur le lieu du viol.
Alors que la gendarmerie mène une enquête sur une affaire de cambriolage dans une menuiserie en 2019, les responsables découvrent ainsi la liaison entre les empreintes sur le sachet et celles du prétendu violeur de 1998. A l’issue d’une analyse rapide, l’ADN correspond ainsi à celui du père du menuisier.

L’accusé avoue sa culpabilité
Etant donné que les dossiers sur l’affaire du viol enregistraient les paramètres d’identification du violeur via ses empreintes, la liaison était évidente et ne laissait aucune chance à l’accusé.
D’ailleurs, ce dernier a reconnu sa culpabilité lors de sa mise en garde à vue.
Pour sa part, le procureur de la République s’est réjoui de cette découverte avant de féliciter les autorités. Par ailleurs, l’homme de 67 ans est accusé de viol crapuleux et risque 15 ans de réclusion.