Économie

Voyage sur la lune : Un Européen pourrait suivre les traces de Neil Armstrong et Cie d’ici une dizaine d’années !

Europe sur le globe
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Written by Laurent Bijon

A l’issue des missions Apollo, l’ambition humaine de marcher sur la lune s’est sensiblement estompée à tel point qu’aucun être humain n’ait pu y remettre les pieds depuis l’expédition de 1972. Cependant, l’euphorie est loin d’être passée et la NASA projette même de reprendre ces missions d’ici une dizaine d’années et pourrait préférer un citoyen européen pour suivre les traces de Neil Armstrong, avec l’appui des agences spatiales non américaines.

Objectif lune : La Nasa remet le couvert !

Considérés comme l’une des plus grandes prouesses de l’histoire de l’humanité, les voyages répétitifs des Américains dans le cadre des missions Apollo entre 1969 et 1972 avaient marqué une étape primordiale pour la technologie spatiale.

Près de 50 ans plus tard, la NASA projette donc de remettre le couvert et prépare une prochaine envolée vers la lune pour dégourdir les jambes des astronautes modernes. Ceci étant, l’organisme cherche l’appui de ses partenaires internationaux pour optimiser et partager l’expérience. Dans cette perspective, Jim Bridestine, le chef de la NASA a annoncé durant le 70ème Congrès astronautique international qu’il avait « beaucoup de place sur la Lune » et qu’un soutien de la part des partenaires internationaux était requis.

soldats américains

L’ESA verrait un Européen poser les pieds sur la Lune

Sensible à cette déclaration de Jim Bridestine, l’agence spatiale européenne semble emballée par l’idée de reproduire l’exploit, avec une signature du vieux continent bien évidemment. Survolant les éventuelles possibilités de voir un Thomas Pesquet (Français) dans les bottes de Neil Armstrong, Jan Wörner de l’ESA explique : « Je ne peux pas répondre » avant d’indiquer :

« 2024 sera purement américain. Pour les Européens, je ne sais pas, peut-être 2027 ou 2028 ». Notons que les Européens ne sont pas seuls à ambitionner ce cas de figure, sachant que les Japonais entendent bien profiter de cette collaboration américaine pour envoyer l’un des leurs sur la surface lunaire.