A Montpellier, Toulouse, Bordeaux et autres régions de France, les gilets jaunes ont effectué leur descente traditionnelle pour la 52e fois successive, soit le dernier acte avant l’anniversaire du mouvement.
Les mêmes revendications à la clé
Les gilets jaunes sont revenus sur les parvis de Montpellier et autres grandes villes de France pour témoigner de leur constance mais également de leur détermination à aller jusqu’au bout. Samedi, quelques milliers de protestataires au veston jaune ont ainsi défilé entre les cordons du CRS avec les mêmes revendications à savoir l’égalité sociale et la protestation contre la politique macronienne jugée incompatible avec les besoins du peuple.
Avec quelques milliers de manifestants, le mouvement a connu une baisse considérable en termes de représentativité cependant, le défilé de samedi confirmait sa persévérance d’autant plus qu’il s’agissait du 52e acte, soit le dernier samedi avant l’anniversaire de la protestation.

Thème jaune, échauffourées, interpellations, une formule qui perdure
Les gilets jaunes et les autorités policières ont réservé le même menu habituel pour ce 52e acte. Dès le début du rassemblement, la tension à Montpellier comme à Bordeaux ou encore à Toulouse était perceptible.
Traduit par un défilé entouré de CRS, suivi de quelques échauffourées et une vingtaine d’interpellations dans toute la France, le déroulement des évènements n’a pas changé d’un poil. Pour certains, c’était l’occasion d’annoncer de nouvelles revendications telles que les inégalités ou encore la protestation contre la réforme retraite pour d’autres.
Au final, le dernier samedi avant l’anniversaire du mouvement a débouché sur des affrontements assez violents, chapeautés par des sommations et des lancements de grenades lacrymogènes.