Emmanuel Macron n’est pas rentré bredouille de sa visite officielle en Chine. Le président français aurait conclu de juteux contrats valant plus 15 milliards d’euros avec Pékin, a révélé les sources chinoises.
Des accords commerciaux importants
Selon un membre du gouvernement chinois lors d’une conférence de presse donnée mercredi, une quarantaine de projets ont été récemment signés entre la France et la Chine pour une somme totale de 15 milliards d’euros.

«La France et la Chine ont signé des documents de coopération dans les domaines de l’aéronautique, des énergies propres, de l’agroalimentaire, de la finance, et de l’électricité», a détaillé le responsable de la présidence lors d’une cérémonie de signature au Grand palais du peuple de Pékin.
Parmi les projets agroalimentaires, la Chine a convenu de lever l’embargo chinois sur les exportations de canards, d’oies et de fois gras français. Désormais, les éleveurs français peuvent envoyer ces différents produits en Chine.
Dans le domaine de l’énergie, un accord a été établi entre la société française GTT et Beinjing Gas Group pour le développement d’un terminal de gaz naturel dans la ville de Tiajin.
Le groupe français Total quant à lui projette de créer une joint-venture avec le groupe chinois Shenergy pour la distribution du gaz naturel liquéfié (GNL) dans le delta du Yangtsé.
Par ailleurs, selon l’agence de presse publique chinoise Xinhua, Pékin a promis de booster l’achat des Airbus en Chine.
“La Chine et la France espèrent renforcer leur coopération, en particulier dans le secteur des hélicoptères ainsi que dans celui des moteurs d’avion et de la formation des pilotes, a soutenu l’agence.
Un rendez-vous très anticipé
Toutefois, quelques jours auparavant, les spécialistes ont exprimé des doutes sur la capacité de la France à trouver des accords économiques avantageux avec la Chine.
“En coulisses, l’Élysée pointe le double langage des autorités chinoises. Il y a d’abord la première lame, officielle, qui consiste à signer des accords pour ouvrir le marché chinois. Et puis arrive la deuxième lame, quand les entreprises françaises essayent de vendre concrètement leurs produits, et là tout se complique« ,a indiqué la journaliste française Valérie Astruc.